L'intérêt de la domotique face à une population vieillissante
Présentation de notre problématique[modifier | modifier le wikicode]
Nous avons choisi de traiter la domotique en tant que vecteur de cohésion sociale. Toutes les statistiques s'accordent à démontrer que nous faisons face à un vieillissement de la population qui entraîne de nouveaux besoins pour l'avenir (par exemple : 24% de la population aura plus de 65 ans en 2030). Nous nous demandons donc : Comment les entreprises de domotique s'adaptent-elles aux enjeux liés au vieillissement de la population ?
Notre dossier de production[modifier | modifier le wikicode]
Lien vers notre dossier de production
Notre reportage[modifier | modifier le wikicode]
Nous tenons à remercier chaleureusement :
-La maison de retraite de Valbonne
-Sébastien MOENECLAEY, Gérant de Abords Domotique.
-Philippe BAILBE, Directeur général adjoint du département Développement des Solidarités Humaines du Conseil Général des Alpes Maritimes.
-Les personnes interrogées lors du micro-trottoir.
Notre article journalistique sur la problématique[modifier | modifier le wikicode]
Comment les entreprises de domotique s’adaptent-elles aux enjeux liés au vieillissement de la population ?
Selon l’INSEE, en 2050 un habitant sur trois sera âgé de 60 ans ou plus, contre un sur cinq en 2005. Le vieillissement de la population est donc un fait inéluctable pour les années à venir. C’est pourquoi nous nous sommes interrogés sur l’intérêt de la domotique face à une population vieillissante. La domotique représente, en effet, une alternative aux maisons de retraite : en raison de la réduction du nombre de places dans ces dernières et de l’ampleur des coûts, les maisons de retraite sont confrontées à d’importants problèmes d’accueil. Mais la domotique est aussi une réponse à la dépendance et à l’isolement des personnes âgées puisqu’elle permet une plus grande autonomie dans l’habitat. Cependant, dans le contexte économique actuel où nous devons faire face à une réduction des pensions de retraites, la domotique doit relever le défi du coût. En effet, elle est une technologie de pointe qui permet la centralisation des différents systèmes de l’habitat (volets automatiques, portails, système de sécurité, détecteurs de présence, etc.). De fait, le coût de cette technologie est aujourd’hui trop élevé pour la plupart des ménages et semble donc être réservée à une catégorie de retraités aisés.
Afin de comprendre les perspectives d’avenir de ce secteur, nous avons rencontré différents acteurs de la vie professionnelle, politique et sociale. Dans un premier temps, nous sommes allés à la rencontre des seniors -cible finale de la domotique. Très vite, nous nous sommes aperçus que la domotique était majoritairement méconnue des séniors. Ainsi dans une optique d’augmentation du nombre d’installations de domotique en France, une campagne publicitaire menée par l’Etat permettrait aux séniors une meilleure connaissance de cette technologie qui peut tant leur apporter. Dans un deuxième temps, nous avons eu l’opportunité de rencontrer la directrice d’un EPHAD (maison de retraite). Aujourd’hui, la stratégie des EPHAD est de devenir uniquement des établissements médicalisés de fin de vie, pour lesquels les séjours seront plus courts. L’objectif est de permettre, grâce à la domotique, un maintien à domicile des séniors le plus longtemps possible. Ainsi les EPHAD accueilleront par exemple les séniors atteints de maladies dégénératives et dépendants à 100% d’une aide quotidienne. Aujourd’hui, le coût mensuel d’un établissement EPHAD est de 2500€ jusqu’à 6000€ pour les plus chers. En comparaison, même si le coût d’une installation domotique représente un réel investissement pour un ménage celui-ci sera rapidement amorti par rapport au nombre d’années d’utilisation. Grâce à la domotique, l’actuel problème du nombre de places en maison de retraites sera résolu. Cependant le coût est un frein non négligeable. C’est pourquoi, dans un troisième temps, nous avons rencontré le Directeur Général adjoint pour le développement des solidarités humaines du Conseil général des Alpes Maritimes. Ce dernier alloue chaque année des aides financières aux séniors qui souhaitent investir dans des aménagements à domicile. Selon M. Bailbe : « Il est primordial que ce type d’aide financière existe si l’on veut envisager un jour que la domotique soit accessible à tous les séniors. » De plus, M. Bailbe nous a confirmé que la domotique se devait de développer une offre de service qui se situe entre les besoins du sénior autonome et ceux de la personne âgée malade. La domotique peut et doit proposer 3 types de services : lutter contre l’isolement, prévenir des accidents de la vie courante et maintenir les séniors à domicile. Sachant que « 8 français sur 10 disent vouloir vieillir à domicile », il nous semble évident que la réponse à ce souhait est incontestablement la domotique.
Pour conclure notre sujet nous avons rencontré un dirigeant d’une entreprise de domotique. Ce dernier nous a confirmé le potentiel du secteur de la domotique pour les séniors mais qu’actuellement les entreprises de domotique n’orientaient pas leur offre sur ce marché. Les raisons apportées sont la méconnaissance de la domotique par le public et le coût trop élevé. Cependant, il est évident que ce marché est porteur et que de nombreuses opportunités et enjeux pour l’avenir lui incombent. C’est pourquoi les entreprises de domotique doivent vivement s’intéresser à la problématique des séniors.
Ce reportage nous a permis de prendre conscience des problématiques liées aux séniors auxquelles des réponses doivent être apportées pour l’avenir. Notamment solutionner la barrière du coût des installations domotiques et de l’accessibilité aux séniors.
Learning log : quels sont nos apprentissages lors de ce cours ?[modifier | modifier le wikicode]
1) En quoi ce cours donne-t-il une nouvelle compréhension du business en général ? Et plus largement de la société ?
Pauline Verdi : Ce cours permet de découvrir le fonctionnement de diverses entreprises et administrations, auxquelles on ne s’intéresserait pas forcément en dehors de ce cadre. Personnellement j’ai découvert un réel enjeu pour la société de demain, qui va concerner directement notre génération dans les années à venir (la domotique pour l’autonomie des séniors).
Camille Albrieux : Ce cours m’a permis de mieux comprendre la notion de développement durable et ses enjeux dans le monde de l’entreprise. Notre choix de sujet sur la domotique m’a permis d’approfondir mes connaissances (moyens, enjeux, problèmes) sur ce sujet et de mieux connaître les entreprises de domotique. Je pense que ce cours m’a permis de faire le lien entre business et développement durable.
Anissa Kazdaghli: C’est une approche plus dynamique du business et du monde professionnel que des rencontres simples (type entretiens) ou des cours : le travail de groupe est une bonne façon de se projeter dans le milieu professionnel. L’approche de la société par contre ne me semble pas très développée car la réflexion fait partie de notre quotidien.
Steffel Massampu : Selon moi, ce cours nous permet davantage d’avoir une approche différente de ce que peut être le business de façon générale et de comprendre les enjeux actuels. En ce sens, il ne faut pas hésiter à saisir de nouvelles opportunités. Sur la société, nous apprenons qu’il existe de nouvelles perspectives économiques encore peu exploitées : changements de modèles, innovations. A travers des cas concrets, nous prenons encore plus conscience que nous avons le pouvoir de changer nos modes de vie si nous avons une vision transformatrice et non évolutive.
Fabien Gvn : La vision du consommateur, les aspects environnementaux et démographiques ayant changé, les entreprises et les pouvoirs publics sont confrontées à d’autres problématiques aujourd’hui et ce cours permet de s’intéresser à d’autres aspects du business auxquels on n’aurait pas ou peu pensé auparavant.
2) Qu’avez-vous le plus appris dans le cadre de ce cours ? Pouvez-vous formuler les compétences acquises ?
Pauline Verdi : Je pense avoir appris faire preuve d’organisation, de créativité et de curiosité. Les compétences acquises sont selon moi notamment la capacité à synthétiser les informations et à s’organiser en groupe dans un délai limité.
Camille Albrieux : J’ai beaucoup appris dans la cadre de ce cours sur la domotique. En effet, les différents intervenants interviewés m’ont permis de développer un esprit critique sur le sujet. En tant que caméraman, j’ai aussi développé des qualités relationnelles et artistiques. Je pense avoir développé les compétences suivantes : organisationnelles, réactivité et rédactionnelle (article journalistique).
Anissa Kazdaghli : S’adresser à des professionnels, Structurer mes idées, Synthétiser un témoignage, S’organiser.
Steffel Massampu : Grâce à notre enquête, j’ai acquis de nouvelles connaissances. Cela m’a également permis d’avoir une meilleure compréhension de ce que représente le développement durable car il revêt des notions larges et complexes. De plus, j’ai développé ma capacité à travailler en équipe sur un projet qui nécessitait une organisation rigoureuse.
Fabien Ggn : J’ai appris à analyser une situation et à pouvoir y apporter des solutions.
3) Comment avez-vous vécu cette nouvelle expérience d’apprentissage ? De qui avez-vous le plus appris (de vos pairs ? de l’interviewé ? de vos profs ?...)
Pauline Verdi : J’ai apprécié cette nouvelle expérience d’apprentissage. La réalisation d’un reportage vidéo m’a enthousiasmée puisque, mon père étant journaliste, j’ai grandi dans cet univers. Cette méthode d’apprentissage nous a permis d’accroître nos connaissances sur des questions d’actualité, en enquêtant par nous mêmes sur le terrain, sans être assis dans un amphi.
Camille Albrieux : Cette expérience d’apprentissage était nouvelle mais je l’ai trouvé ludique. On a réalisé un travail dans un cadre différent des autres cours de Skema. C’était très intéressant. J’ai beaucoup appris lors de nos rencontres avec les professionnels (domotique), avec les professeurs concernant le développement durable mais aussi avec mon groupe (organisations, prise de décisions, autonomie,…).
Anissa Kazdaghli : Cette expérience originale était intéressante mais on n’avait pas assez de filets et le fonctionnement de la Skembanque était trop compliqué à mon goût et des vidéos-exemples et des pistes pour la location du matériel auraient dû être mises à disposition pour nous permettre de creuser au mieux notre réflexion. Il a aussi fallu adapter notre réflexion à la réalité des témoignages de recueillis, de manière à en faire sortir un éclairage particulier sur notre thématique.
Steffel Massampu : J’ai beaucoup appris des intervenants qui ont exposé leur point de vue avec pertinence et précision.
Fabien Ggn : J’ai trouvé cette expérience très enrichissante dans la mesure où j’ai été confronté à des professionnels du milieu et j’ai apprécié l’indépendance que l’on avait dans ce cours (choix du sujet, choix des interlocuteurs).
4) A quel pourcentage estimez-vous avoir utilisé les ressources du wiki et les liens associés (inférieur à 25%, entre 25% et 50%, entre 50 et 75%, au delà de 75% ?). Qu’est ce qui a été le plus utile pour vous ? Si faible utilisation, pourquoi ?
Pauline Verdi : Je pense que j’ai utilisé les données du wiki entre 25% et 50% : je me suis rendue régulièrement sur le planning du cours afin d’organiser le propre planning de notre groupe. J’ai également étudié l’article concernant la réalisation d’un bon reportage (j’y ai beaucoup appris concernant les angles de prises de vue, le montage...)
Camille Albrieux : Personnellement j’ai très peu utilisé les ressources du Wiki, donc je situerai ma réponse entre 25% et 50%. Ce sont les ressources humaines qui m'ont étaient le plus utiles (les professionnels et les membres du groupe).
Anissa Kazdaghli: J’ai utilisé les ressources à moins de 25% car elles étaient peu accessibles à mon goût et incompréhensibles (Skembanque, Wiki avec trop de liens…). Le plus utile et la seule ressource utilisée a été le slideshare.
Steffel Massampu : Je n’ai spécialement utilisé les ressources du Wiki car ce n’est pas un outil assez ludique et intuitif selon moi.
Fabien Ggn : Etant jardinier wiki j’ai utilisé les informations relatives à l’insertion des vidéos et articles. Je dirais que j’ai utilisé entre 25 et 50% des ressources.
5) Ce cours a-t-il eu une influence sur vos pratiques collaboratives intra et inter groupes dans le cadre d’un projet comme celui-ci ? Quel a été l’apport de la bourse de compétences ? Comment les compétences ont-elles circulé ?
Pauline Verdi : Il est vrai que ce cours m’a permis d’apprendre à m’organiser en groupe, en effectuant notamment un découpage des missions/tâches selon les compétences de chacun (afin que chaque membre effectue un réel apport utile au sein du groupe). Les compétences de chaque membre de notre groupe ont bien été complémentaires. Concernant la bourse de compétences : elle était pratique et nous a permis de récupérer certaines informations. Le principe était bon, esi on avait vraiment besoin d’une information importante, il y avait toujours un groupe volontaire pour nous aider.
Camille Albrieux : Effectivement, ce cours m’a permis de respecter les tâches de chacun et de faire confiance aux membres de son groupe. Les compétences dont nous avions fait la demande concernaient l’aide au montage vidéo et à certaines questions pour le dossier de production. Nous avons communiqué par mail avec les groupes concernés.
Anissa Kazdaghli : Cette expérience m’a aidée à m’organiser et à fonctionner en tant que membre d’un groupe : les disponibilités et les points de vue de chacun rythment notre travail et doivent mener la dynamique. La bourse de compétence nous a conduits à des échanges par Skype et par mail avec des équipes aux problématiques très différentes. Cela nous a permis d’apporter un éclairage différent sur note compréhension des consignes.
Steffel Massampu : Non. Je n’ai pas beaucoup utilisé la bourse de compétences.
Fabien Ggn : Ce cours a sollicité des pratiques intra-groupe mais nous n’avons pas eu vraiment besoin des relations inter-groupes.
6) Quelles sont vos critiques et suggestions d’amélioration pour ce cours ?
Pauline Verdi : Le seul point négatif que je relèverais concerne la contrainte temps. La réalisation d’un reportage, la prise de rendez-vous (temps de réponse), les déplacements et le montage représentent un nombre d’heures très élevé. Juxtaposé à nos autres cours, il a été très difficile de gérer le temps. Je conseillerais donc de débuter ce cours en tout début septembre (dès la rentrée) afin de laisser aux étudiants tout le semestre pour réaliser un reportage plus abouti.
Camille Albrieux : La principale critique sur ce projet est le manque de temps pour prendre des rendez-vous avec les professionnels. La gestion du temps a été le principal problème. Une phase de prise de rendez-vous doit être prévue en amont d’au moins deux semaines supplémentaires.
Anissa Kazdaghli : Il aurait fallu que l’on reçoive des mails de nos professeurs ou organisateurs concernant des liens. Par exemple les multiples liens sur le wiki auraient dû nous être envoyés par mail, progressivement au cours de l’expérience pour nous remotiver et nous encourager à les regarder. 0 la fin, les vidéos montrées ne devraient pas être si nombreuses : la vidéo comportant le plus d’échanges sur la skembanque me semble inutile et celle sur le bien-être au travail aussi parce que pour nous, étudiants, cette problématique est évidente, donc il aurait mieux fallu montrer les obstacles à cette politique de bien être, plutôt que de simplement la définir.
Steffel Massampu : Point positif : réelle mise en situation et travail d’équipe intéressant. Suggestion : Il aurait fallu avoir des délais un peu plus longs pour les différentes étapes.
Fabien Ggn : Un peu court au niveau des délais de prise de RDV et montage vidéo.
Commentaire du professeur[modifier | modifier le wikicode]
Très bonne investigation pour répondre à votre sujet. Originalité du sujet, bien traité. Bon travail dans l'ensemble!