Portail:Dm1TL
- Elle est semblable à un article d’encyclopédie de référence tel que Wikipedia
- Voir le répertoire des Guides de référence dans Movilab
Bienvenue dans le portail thématique MoviLab dédié à l'expérimentation "Design moi 1 Tiers Lieux !" - #Dm1TL
Accédez au GitBook Fork The World
- Objectif de ce portail : Partager de la conception à la réalisation finale le processus de co-construction de l'exposition Tiers Lieux, Fork The World ! sous des licences libres et open source permettant d'être (ré)utilisées par le plus grand nombre.
- Sa création de valeur ? : La constitution d'un patrimoine informationnel et matériel commun servant de matière 1ère pour la production (locale) de nouveaux événements, expositions, services ou produits = le code source Dm1TL
- A qui s'adresse t-il ? : Tous les concepteurs, créateurs et développeurs de Tiers Lieux inscrivant la création puis le développement de leur Tiers Lieux dans une démarche libre et open source > les Conciergeries.
- Sa principale ambition ? : Rendre visible, lisible et accessible au plus grand nombre le(s) processus des Tiers Lieux par le prisme du Numérique et du Design.
- Comment y contribuer ? : Documenter les actions locales dans un langage universel, un code source.
- Qui en bénéficie ? : Tous les individus, les groupes et les communautés qui utilisent les Tiers Lieux Libres et Open Source (TiLiOS)
- Le modèle économique : la co-création + 1 budget commissariat expo4
2017- 2018 Fork du processus #Dm1TL : Titre à Venir, cycle sur l'Anthropocène.
La Biennale 2017 | Le co-commissariat | Le triptyque | L'exposition | La programmation |
Bienvenue[modifier le wikicode]
Ressource originale : GitBook Fork The World
Si vous consultez cette page, c'est que vous êtes lié.e, de près ou de loin, à l'univers des 'Tiers-Lieux' (espaces de coworking, ateliers de co-réparation, squats artistiques auto-gérés, jardins partagés, etc.). En bref, le "GitBook" est UNE mise en forme des textes rédigés par et pour l'Expérience Tiers-Lieux "Fork The World" de la Biennale de Design de Saint-Etienne (9 mars - 9 avril 2017) consacrée aux mutations du travail. Ils sont régis par les termes de la licence Creative Commons BY-SA 4.0 et ont été co-rédigés par un réseau d'acteurs des Tiers-Lieux, sous l'impulsion de Yoann Duriaux ("super concierge", Movilab), Sylvia Fredriksson (chercheuse, Cité du Design) et Juliette Gelli (designeuse, collectif RDC). À propos
Ce corpus doit être considéré comme un " collage", i.e. un ensemble d'idées, de définitions, d'extraits de texte, de témoignages, etc. qui peuvent être agencés de multiples façons - en fonction du contexte et des parties prenantes - pour mettre en perspective ce que font les protagonistes des Tiers-Lieux.
Les objectifs sont : (1) de permettre à celles/ceux qui vivent les Tiers-Lieux de mettre des mots sur ce qu'ils vivent (2) de soutenir la formulation de récits (de) Tiers-Lieux (3) d'engager un essaimage actif de l'expérience Fork The World au travers du réseau TILIOS. En filigrane, l'intention est de tester empiriquement l'hypothèse selon laquelle le fonctionnement des Tiers-Lieux est régi par 5 propriétés fondamentales :
- Configuration sociale
- Patrimoine commun
- Libre appropriation
- Émancipation par le faire
- Résilience et modularité
NB : pour accompagner l'essaimage, un ‘diagnostic tiers-lieux est proposé. Il repose sur un diagnostic des 5 propriétés d'organisation et se destine à être porté (dans un premier temps) sur Communecter. Cette proposition s'inscrit plus globalement dans le cadre d’une recherche-action sur les marques collectives de certification.
Essaimage[modifier le wikicode]
Plusieurs organismes ont exprimé leur souhait d'adapter et/ou enrichir le corpus.
La 1ère étape du processus s’est traduite par des temps de débriefing & restitution :
- Le débriefing Fork The World d'Open Factory (Saint-Etienne, 3 Mai 2017)
- Le Festival des FabLabs "Make Europe" (Toulouse, 11-14 Mai 2017)
- Le débriefing Fork The World de la MYNE (Villeurbanne, 16 Mai 2017)
- La journée "Gouvernance" de l'Hotel Pasteur (Rennes, 19 Mai 2017)
- La rencontre des Tiers-Lieux du territoire normand (Caen, 15 Juin 2017)
- L’atelier Tiers-Lieux à la Cité Descartes (Marne la Vallée, 21 Juin 2017)
- Les indiecamps à Nevez (1-15 Juillet 2017) et Kerbors (1-15 Août 2017)
- Les ROUMICS ‘Vivre des Communs’ (Lille, 17-18 Novembre 2017)
- La 'Fabrique Lyonnaise des Communs' (Lyon, 9-10 Décembre 2017)
La 2e étape du processus se traduit par des temps de contribution & d'hybridation :
- Élaboration d'un livre augmenté (sur impulsion de Paul Emilieu)
- Élaboration d’un univers virtuel (sur impulsion d'Anthony Cote)
- Hybridation de Fork The World & Titre à Venir (via D. Bartholomeo)
- Hybridation de Fork The World & Lieux Infinis (via Ophélie Deyrolle)
Ressources[modifier le wikicode]
Voici les ressources nécessaires minimales pour répliquer / reproduire /enrichir le corpus.
- Groupe pour échanger avec les co-commissaires
- Carnet de bord de l’expérience Fork The World
- Répertoire hébergeant les fichiers du GitBook
- Version initiale des textes de l'expo (format .doc)
- Version des textes de l'exposition au format .odt
- Photos de l'exposition sur la Biennale de Design
- Compilation des vidéos Design Moi 1 Tiers-Lieu(x)
La Biennale 2017[modifier le wikicode]
Le sens de cette page est de partager le processus de notre participation à la prochaine Biennale Internationale du Design en 2017 qui portera sur le thème des "mutations du travail" et de co-construire de façon libre et ouverte l'exposition intitulée "Tiers Lieux, FORK THE WORLD !".
Pour ce faire, un triptyque événementiel intitulé "Design moi 1 Tiers Lieux !" sera organisé en 2016 pour "faire Tiers Lieux" et donner ainsi de la matière aux designers qui seront chargés de scénographier cette exposition.
C'est enfin du 9 mars au 9 avril 2017 lors de la Biennale que tout ce processus de création sera d'un côté exposé et de l'autre animé par une programmation (dé)centralisée autour de l'OpenFactory le FabLab du quartier Créatif. Pour cette 10e édition intitulée Working Promesse, la Biennale s’interroge sur les mutations du travail à travers notamment la vie de tiers-lieux comme lieux d’interventions et de mises en forme singulières des nouvelles organisations du travail.
Extrait du communiqué de presse en juillet 2016 : "Le travail est un espace exceptionnel d’inventions techniques et organisationnelles exploitant toute une partie de l’humanité, entre souffrance et espoir. Mais il est aussi un révélateur des capacités productives hors normes de l’humanité qui fascinent, déroutent, absorbent nos imaginaires. Du design d’un service de partage à la participation active dans des collectifs bricoleurs et citoyens, les designers prennent position et deviennent acteurs des changements de l’organisation du travail. Ces mutations s’opèrent alors que les crises économiques, sociales et environnementales remettent en cause une partie de nos modes de vie et de nos organisations. L’analyse du travail est le terrain propice à la ré-interrogation impérative du rapport de l’homme à la nature, et à la production des objets, un espace dont le design s’empare avec inventivité pour se redéfinir lui-même".
Lire et (co)écrire la suite sur la page dédiée à la Biennale du Design du 9 mars au 9 Avril 2017.
Conférence de presse du 25 novembre 2016 au journal de TL7
Synthèse vidéo du processus #Dm1TL réalisée par le MediaLab
Cultures, langages et définitions[modifier le wikicode]
Le design est la création d’un projet en vue de la réalisation et de la production d’un objet ou d’un système, situés à la croisée de l’art, de la technique et de la société.
"Le design est une activité de création souvent à vocation industrielle ou commerciale, pouvant s’orienter vers les milieux sociaux, politiques, scientifiques et environnementaux. Le but premier du design est d’inventer, d’améliorer ou de faciliter l’usage ou le processus d’un élément ayant à interagir avec un produit ou un service matériel ou virtuel. Un des rôles du design est donc de répondre à des besoins, de résoudre des problèmes, de proposer des solutions innovantes ou d’inventer de nouvelles possibilités dans le but d’améliorer la qualité de vie des êtres humains, que ce soit dans les sociétés industrielles occidentales (où le design est né) ou dans les pays en voie de développement (design humanitaire). La pluridisciplinarité se trouve par conséquent au cœur du travail du designer, dont la culture se nourrit aussi bien des arts, des techniques, des sciences humaines ou des sciences de la nature.
Le design doit être clairement dissocié des arts décoratifs, expression apparue dans les années 1870 pour faire le pendant aux beaux-arts au niveau de la création d'objets d'art. Le design est lié à l'innovation technique, à la production en série, et à l'esthétique contemporaine tandis que les arts décoratifs relèvent de l'artisanat d'art, c'est-à-dire de techniques traditionnelles, à l'esthétique souvent ornementale et figurative et d'une production à l'unité ou en petite série. Bien entendu, les frontières ne sont pas si étanches : un réverbère parisien en fonte du XIXe siècle relève du processus du design car même s'il présente des ornements il est issu d'une technique innovante pour l'époque et il est produit en nombre ; de même, certains designers signent des pièces en petite série, pour le marché de l'art notamment, surtout depuis les années soixante-dix. Sollicité par le marketing depuis les années 2001, 2002 le design est peu à peu devenu un argument publicitaire. Design est devenu, à tort, un adjectif qualificatif signifiant un style aux formes simples et d'une apparence épurée. Exemple : une lampe design. Il succède ainsi à l'aspect traditionnel des modèles de style."
Lire et améliorer la définition sur Wikipédia
Exemple illustré du Design en vidéos :
L'approche sociologique des Tiers Lieux[modifier le wikicode]
Lire l'ExplorID d'Antoine Burret sur Movilab.
Sa thèse : Etude de la configuration en Tiers-Lieu - La repolitisation par le service
Tiers Lieux, Numérique et Design ?
Antoine Burret finalise son doctorat en socio-anthropologie au Laboratoire Max Weber, Lyon 2. La soutenance est prévue pour décembre 2016. Sa recherche porte principalement sur les Tiers-Lieux. Elle a pour objectif fondamental de concevoir le tiers-lieu en tant qu'objet conceptuel identifiable. Distinct de l'espace public, le tiers-lieu s'envisage comme une manière d'intervenir sur les règles. Il travail également sur les innovations des institutions politiques en tentant notamment d'élaborer une représentation du tiers-lieu comme procédure. Entre 2001 et 2010 il a travaillé dans le domaine culturel dans les pays d’Europe du sud-est (principalement Roumanie et Serbie) où il a participé à l'étude, à la conception et à la production d'équipements culturels ouverts à la création contemporaine, situés dans des friches industrielles ou bien dans des bâtiments patrimoniaux en zone périurbaine. Il a d'ailleurs validé un diplôme Master 2 en Management et Politiques Culturelles dans les pays en transition. Il a ensuite participé à l'étude, la conception et à la production d’incubateurs et de structures d’accompagnement entrepreneuriales dans le dans le cadre du programme UNDP Romania et EBN (European Business & Innovation Centre Network). En 2010, avec le tout nouvel essor du coworking, il développe et anime le premier espace de coworking situé en à Genève. C'est à cette période et dans ce contexte qu'il s'est engagé dans les Tiers-Lieux. Il participe aujourd'hui à la création et au développement de Tiers Lieux comme dispositif permettant le partage de savoirs, la mutualisation de ressources et la création collective de communs pour favoriser la résolution de problèmes de société. Il a co-fondé la Fondation Cintcom et la POC Foundation pour contribuer à l'épanouissement politique, sociale et économique de Tiers Lieux dans le monde.
Son intervention en 2015 à Saint-Etienne
Tiers Lieux[modifier le wikicode]
Février 2016
Si l’on écarte les logiques de représentation prospectiviste, les mutations du travail peuvent être vécues dans leurs complexités, dans leurs ambiguïtés, dans leurs véracités. De fait elles rejoignent en certains endroits la fiction, tant un schisme sépare les modèles d’organisations institués et celles émergentes. Un schisme qui concerne autant la manière dont le travail est vécu que sa finalité. Le travail est ici vécu comme acte de création et de capacitation. C’est le travail artiste où la production de services à valeur de mise en mouvement d’une transformation sociétale. Comme toutes productions de services, cette mise en mouvement s’opère par une relation approfondie entre les disciplines, les techniques, les organisations, les cultures, les individus. Le Tiers Lieux s’est ainsi constitué comme une configuration sociale où se concrétise cette hybridation. Mais comment les individus réunis en Tiers Lieux redessinent-ils les activités humaines ? De la même manière que les bistrots, les cafés, les salons littéraires ont, par la conversation, la sociabilité et la marchandisation des biens culturels, fondé l’espace public politique ; quel est le récit commun qui se construit en Tiers Lieux. Quelle est la grande subjectivation collective ?
Numérique[modifier le wikicode]
Ce qui différencie le Tiers Lieux d’autres agencement du même ordre, c’est la maîtrise du code informatique, ou tout du moins de ses raisonnements, de ses méthodes d’analyse, du design, de son agilité, de ses règles et de ses modes de production. Des conditions cognitives particulières qui débouchent à la fois sur une innovation juridique permettant la patrimonialisation des savoirs et sur une certaine socialité capable de s’en servir. Cet infini conservatoire digitale, bibliothèque de Babel dématérialisée, ne se consomme pas, il se produit en continu dans une boucle cybernétique. L’activité humaine qui en découle est inclusive, voir intrusive.
Dans le cadre de la thématique de la Biennale 2017, "les mutations du travail", cela se matérialise par l’expérience d’un public devenant travailleur à son insu. Un public producteur d’information de par les biens numériques qu’il transporte avec lui. Des informations directement et visiblement exploitées sous ses yeux. Mais également un public à qui s’offre la possibilité de repartir avec l’exposition et de l’exploiter lui-même. Concrètement, l’ensemble des informations produites ou exposées (produits, service, infrastructure) dans le cadre du pavillon Tiers Lieux de la biennale sont informatisées et rendues accessibles au plus grand nombre. Par le numérique, l’exposition se dégage du carcan temporel de l’événement et devient reproductible. Par le numérique, l’objet, le service ou l’infrastructure exposé, si impressionnante et inaccessible paraissent-ils, deviennent une opportunité d’implémentation locale. Non pas par sa commercialisation, mais en laissant la libre possibilité de les étudier, de les modifier, de les reproduire, de les améliorer.
Design[modifier le wikicode]
Dans le Tiers Lieux, une transformation sociale est mise en mouvement par un découpage en trois temps : la conception, la création et la production de service. C’est l’entièreté de ce geste qui est offert au regard et sous différents médias.
Le temps de la biennale est un temps dans ce continuum mais l’événement a une antériorité et une prolongation qui sont eux-mêmes objet de l’exposition. Le temps de l’exposition met en lumière, filtre, esthétise sans dénaturer et contribue à un mouvement dissocié du temps de l’exposition en lui-même. Il participe par le design à la mise en forme, en espace, en lecture, en évènement : en représentation, la question des Tiers Lieux, à l'instant T de la Biennale, mais instant voué à être réutiliser, re-présenter, modifié, augmenter … Cette transformation que le design et le temps d’exposition réalisent sur l’objet exposé se vérifie et se donne à observer par une activité menée toute l’année précédant la biennale.
Cette activité a pour ambition de transformer, sur trois périodes espacées dans l’année, l’objet de consommation représentatif de l’organisation du travail du siècle dernier : l’automobile. Dans une configuration en Tiers Lieux et avec des impératifs contextuels de réductions massive de l’empreinte écologique, il s’agit non seulement de prototyper et d’exposer un véhicule biodégradable et open source, de donner à voir le système de production qui a permis sa production mais également de la concevoir en tant que commun. C’est à dire en tant qu’objet en co-responsabilité.
C'est lors de la semaine Tiers-Lieux -Biennale du Design Avril 2015 que nous avions initié le premier rapprochement entre Tiers Lieux, Numérique et Design.
Présentation de la performance "Design moi un Tiers Lieux" par Nicolas Roesh
Retour vidéo du workshop par Amazing : le média des tiers lieux.
Aller plus loin dans les définitions et le langage avec le manifeste des Tiers Lieux
Ressources et pages associées[modifier le wikicode]
* Biennale du Design du 9 mars au 9 Avril 2017 * Semaine Tiers-Lieux -Biennale du Design Avril 2015 * La Quinzaine des tiers-lieux francophones open source, avril 2014 | Semaine Tiers-Lieux -Biennale du Design Avril 2015 * Le jeu Design moi un Tilios * Le Tilios Earth Catalog * le code source Dm1TL * Le patrimoine informationnel commun de Dm1TL * Le patrimoine matériel commun de Dm1TL * Les licences d'exploitations * Les smarts contrats des coopérateurs * Réflexion ouverte sur la (re)nomination des portails Movilab
Presse et médias[modifier le wikicode]
* Le travail sur le métier - Podcast sur France Culture du 16/09/2017 * A la Biennale de Saint-Etienne, le travail n’est plus ce qu’il était - Article Makery du 21 mars 2017 * La Biennale du design de Saint-Etienne et les “mutants” du travail - Article Télérama du 22/03/2017 * Les tiers-lieux s’exposent à la Biennale du design de Saint-Etienne - Article Makery du 17 janvier 2017