Sommes-nous libre d'éviter une guerre ?
Les Tiers-Lieux dans une Histoire mondiale[modifier | modifier le wikicode]
La question est souvent posé : qu'apporte les Tiers-Lieux ? Au niveau social ? Historique ? Global ? Quelle la place des Tiers-Lieux dans l'Histoire (H majuscule) ?
21 novembre 2014[modifier | modifier le wikicode]
Yoann Duriaux, co-fondateur du mouvement des Tiers Lieux Libres et Open Source Francophones est invité à Reims pour un Ted X. Le but : parler des Tiers-Lieux. Yoann Duriaux choisit l'angle suivant : "Pas de villes intelligentes sans Tiers-Lieux Libre et Open Source".
7 décembre 2014[modifier | modifier le wikicode]
Au lendemain des élections régionales, Yoann Duriaux révèle un autre angle d'attaque auquel il avait pensé pour son TEDx : "Sommes-nous libres d'éviter une guerre ?". Moins geek, plus politique, Yoann pose ici d'autre bases dans la vision des Tiers-Lieux, à compléter et documenter.
Publication Facebook de Yoann Duriaux du 7 décembre 2014[modifier | modifier le wikicode]
"[On s'y met ?] Lorsque l'on m'a proposé il y a un peu plus d'un an de faire un TEDx à Reims, je voulais l'appeler "sommes-nous libres d'éviter une guerre ?". Pour être et rester dans l'esprit positif de l'économie et de la consommation collaborative, j'ai finalement décidé de l'appeler "pas de villes intelligentes sans Tiers-Lieux Libres et Open Source".
Ce matin je ne résiste pas à vous partager une partie du pitch que je devais initialement faire.
PS : désolé pour les tournures de phrases non finies qui sont restées au stade de brouillon puisque je suis reparti finalement de zéro.
Aout 2014 :
“Éviter une guerre, (pourquoi) le voulons nous vraiment ?”
ou
“Sommes-nous libres d’éviter une guerre ?”
France 5 diffusait avant l’été un reportage qui s’appelait “Faut-il une bonne guerre ?” La question est effectivement aujourd’hui posée et légitime !
La guerre, c’est ce que l’on a toujours fait lorsque l’on a plus d’arguments, de ressources, de désirs (...) mais aussi et surtout, lorsqu’une nouvelle technologie apparaît. Internet n’échappe donc pas à la règle et les cyberguerres inquiètent aujourd’hui d’avantage que le nucléaire d’hier.
En même temps, si nous y réfléchissons bien, pourquoi vouloir empêcher une nouvelle guerre ? En fait, c’est super égoïste comme attitude. Le XXe siècle aurait il été le même en terme de découvertes scientifiques, de création industielle, d’évolution sociale et de progrès technologique si Hitler, Mussolini, Staline et les autres tarés n'avaient pas existé ? Au fond, ils nous ont peut être rendu service… des millions de morts et plus de problème démographique, la destruction de 80% de nos infrastructures existantes et nous avons eu le plein emploi pour 30 ans. Monter le juif contre l’arabe, ça a donné ne nouveaux pays… Horrible ?! Simpliste ?! Stupide ?! OK. Alors, expliquez moi les 30 glorieuses. (...) Expliquez moi le problème entre Israel et la Palestine ou de la Russie et de l’Ukraine pour rester dans l’actualité de l’été.
Parler du processus qui amène aux guerres ne signifie en aucun cas les approuver mais permet au contraire de les éviter. Mais où et avec qui en parler ?
Hier, nous avions les bistrots… 200 000 ont disparu au cours des dix dernières années en France. Au profit de quoi ? Des pôles de compétitivités ? Des incubateurs ? Des LivingLab ? et encore plus récement… de la FrenchTech ?! Bref, plein de "trucs" qui parlent de croissance et de compétitivité mais jamais de pourquoi.
Pagnol faisait déjà dire à l’acteur Rému dans un de ses films : “C'est l’expension économique !”, y a qu’à regarder comme il fait aujourd’hui bon vivre à Marseille… quel visionnaire.
Discuter des guerres s’est donc par richochet la meilleur solution pour les éviter… et nous avons individuellement la solution, mais la vraie et unique question aujourd’hui est : collectivement, le voulons-nous vraiment ?
Si vous êtes normalement constitué, votre réponse immédiate doit être “Mais il est con celui la, bien sur que oui !”. J’ai même entendu récement dans mon entourage “De quoi tu parles, t’as pas connu la guerre toi !”. OK. Mais (le) vouloir, est-ce suffisant ?
Définition de Wikipédia : “La volonté désigne le plus souvent, la faculté d'exercer un libre choix gouverné par la raison, autrement dit la faculté qu'a la raison de déterminer une action d'après des « normes » ou des principes (par exemple, moraux). En cela, elle s'oppose à la spontanéité du désir, ou aux « instincts naturels », dont la réalisation ne fait appel à aucune délibération. La volonté est ainsi l'expression de la liberté de l'arbitre chez un sujet, par exemple entre ses désirs actuels et ses souhaits futurs.”
Alors permettez moi de vous poser la seule question qui est du sens à mes yeux : “êtes-vous libres ?”
Vous avez eux la liberté d’être là ce soir. Vous avez la liberté d’apprécier ou pas ce que je dis, vous pouvez librement vous lever maintenant pour aller fumer une clope ou vous rendre aux toilettes si ce que je vous raconte ne vous intéresse pas. Vous avez ces libertés, mais je repose ma question : êtes vous libre(s) ?!
Avoir des choix ne signifie pas de fait les faire ? c’est là que ça se complique..
Quand Jeremy Rifkin nous parle de 3ème révolution industrielle, il n’aborde pas la question du pourquoi mais du quand, il est économiquement et sociologiquement plus facile d’anticiper des scénarios d’une espèce qui se tape sur la gueule depuis des siècles que d’expliquer pourquoi elle le fait.
(...)